Isa ce post est fait pour toi car je sais que tu aimes beaucoup.
HistoireLa culture des plantes dans des pots a débuté en Égypte il y a environ quatre mille ans, essentiellement pour des raisons pratiques, d'utilité et de mobilité. Les Grecs, Babyloniens, Perses et Indiens en copièrent la technique. Les Chinois furent les premiers à cultiver des arbres dans des pots dans un but esthétique, à l'ère de la dynastie des Han (-206 à 220). À cette époque on ne parlait pas encore de bonsaï, mais de penjing (représentation d'un paysage dans une coupe).
Pour preuve de l'existence de cet art à cette époque, en 1971, des archéologues ont découvert dans la tombe du prince Zhang Huai, décédé en 705 sous la dynastie Tang (618 à 907), une fresque peinte sur les parois de sa tombe. Elle représente deux valets portant, l'un un paysage en miniature, et l'autre un vase en forme de lotus, contenant un arbre avec des feuilles vertes et des fruits rouges.
La codification des bonsaïs la plus connue en Occident est celle du Japon.Ils furent introduits au Japon entre le 12 et le 13e siècle par les Bouddhistes et étaient offerts en cadeaux par les ambassadeurs chinois à l'Empereur du Japon.
Durant la période de Kamakura (1192 à 1333), les Bonsaï étaient affiliés à des objets d'art. Ils étaient signe de grandeur pour les seigneurs de l'époque. Objets de luxe, ils évoquaient bien un nouvel état d'être dont le raffinement était poussé à l'extrême.
Cependant cet art ne fut réellement intégré à la culture japonaise que lorsqu'un fonctionnaire chinois, Chu Shun-sui, fuyant la domination mandchoue en 1644, emporta sa collection avec lui. Il initia ainsi quelques Japonais à la culture des futurs arbres en pot appelés bonsaïs.
Pendant longtemps les bonsaïs furent réservés aux classes dominantes, féodales et religieuses, appréciant surtout les bonsaïs colorés. Aujourd'hui, ce n'est plus le cas et bon nombre de Japonais s'adonnent à la culture des bonsaïs, renouant ainsi avec les traditions ancestrales. De nos jours, les majestueux Bansaï centenaires ne sont plus exportés et restent gardés au Japon. Ils font partie du patrimoine national, légués de père en fils. De nombreux soins et de vénération leur sont destinés. Les Bonsaï font l'objet d'un commerce très florissant au Japon. Mais aujourd'hui les Japonais ne sont plus les seuls à les cultiver.
La première exposition nationale de bonsaïs à Tōkyō date de 1914. La culture des bonsaïs n'a été reconnue comme art au Japon qu'en 1934. Depuis lors, une exposition annuelle se déroule au musée d'Art de la capitale.
En Europe, les bonsaïs ont été introduits pour la première fois, lors de la troisième exposition universelle de Paris, en 1878, puis dans une exposition privée en 1909 à Londres. La première allusion aux bonsaïs a été faite par Paul Sédille dans la Gazette des Beaux-Arts de septembre 1878.
Aux États-Unis, pendant et après la Seconde Guerre mondiale, des bonsaïs furent importés massivement du Japon. À partir de 1965, les bonsaïs furent importés en grande quantité en Europe par Gerritt Lodder, aux Pays-Bas, puis par P. Lesniewicz, en Allemagne. Il fallut quelques années, et la participation de Rémy Samson pour voir les bonsaïs faire leur apparition en France, où il connurent un engouement marqué, au milieu des années 1980.
Les dimensionsLes bonsaïs sont habituellement groupés en trois catégories, selon leur dimensions; de nombreux noms japonais distinguent avec précision les différents paliers, mais on les classe souvent d'après « le nombre de mains » qu’il faut pour les transporter, ainsi:
Mame ou Shôhin : bonsaï à une main, de cinq à quinze cm., souvent très fascinant pour l’amateur; on parle souvent de “mini-bonsaï”. Cette taille restreint de manière importante le nombre des variétés qui sont susceptibles d’être travaillées en mame: de trop grandes feuilles qui seraient difficilement réductibles donneraient à l’arbre une disproportion inesthétique (quelques variétés répandues : Buxus, Lonicera nitida, Acer palmatum, Pinus pentaphylla, Ulmus parvifolia, Juniperus chinensis, et Serissa, Carmona, Portulacaria).
La culture est plus délicate que pour un arbre plus grand: le pot à bonsaï étant de petite taille, la terre va s’assécher très rapidement et demander des soins constants, en été par exemple, où plusieurs arrosages quotidiens sont nécessaires.
Kotate-mochi ou Komono : bonsaï à deux mains, de 15 à 60 cm, jusqu’à 130 cm, puis chùmono jusqu’à 60 cm est sans doute le plus répandu parmi les amateurs; sa taille permet de travailler sa structure et sa ramification avec beaucoup plus de finesse, et ainsi donne plus de liberté créatrice au bonsaïka (pratiquant de l'art du bonsaï). À peu près toutes les variétés conviennent à cette catégorie.
Ômono: bonsaï à quatre mains (il faut en effet deux personnes pour porter ces grands bonsaïs), de 60 cm à 1,20 m voire plus, était autrefois au Japon un signe de la prospérité du propriétaire; aujourd’hui, il reste un bonsaï imposant, et souvent vénérable par son âge.
Âge des bonsaïLes bonsaïs peuvent atteindre un âge très respectable. Le plus vieux bonsaï connu serait un Pinus parviflora, datant de l'an 1500, et toujours visible au Takagi Bonsai Museum de Tōkyō.
Au fil des années, les techniques ont évolué, ce qui permet à l'amateur de changer la hauteur et la direction de la croissance de l'arbre, et dans certains cas de nanifier le feuillage de la même façon que l'arbre. Aujourd'hui, la culture des bonsaïs est un art : de la sculpture vivante. Il y a certaines formes classiques et traditionnelles que l'on peut trouver et suivre, mais la règle de base pour les bonsaïs personnels est « si tu aimes ce à quoi il ressemble, c'est un beau bonsaï ». Il convient tout de même de ne pas confondre un arbre planté dans un pot et un bonsaï. Même s'il ne rentre dans aucune forme classique, ce qui est rare, il devrait quand même respecter les règles de base de l'art.
Bonsaï businessIl existe deux filières de production distinctes pour les bonsaïs :
la production de masse en provenance d'Asie, qui alimente les supermarchés européens en petits arbres peu onéreux. Les Anglo-Saxons les surnomment péjorativement « Mall-Saï », c’est-à-dire bonsaïs de supermarché ;
la production provenant de quelques pépinières de luxe ou d'artisanat local, où les arbres sont nettement plus chers mais beaucoup plus beaux également. Les amateurs fortunés peuvent débourser jusqu'à plusieurs dizaines de milliers d'euros pour un beau sujet.
ExpositionChaque année a lieu à Tokyo la Kokufu Bonsai Ten, où sont exposés les plus beaux bonsaïs du monde. Lors de ce genre d'exposition, les bonsaïs sont souvent présentés, associés à un kusamono. Dans de nombreux pays, les fédérations nationales organisent un congrès annuel où les amateurs et les professionnels peuvent venir présenter leurs œuvres.
Exposition de bonsaïs en Chine.
source http://fr.wikipedia.org/wiki/Bonsa%C3%AF
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Comment sauvegarder l'arbre nain qu'on vient de vous offrir... ici
http://www.tao-yin.com/feng-shui/bonsai_1.htm