Une patience d’ange au service de l’esthétiqueLe toiletteur pour chats ou chiens est aussi appelé technicien de l’entretien animalier. Parmi les nombreuses qualités et aptitudes que ce métier réclame, la patience et la compréhension de l'animal sont primordiales.
Il faut que l’animal se laisse faire, se sente en confiance... Il ne faut pas le laisser s’agiter, même s’il a peur. Il faut aussi faire preuve d’une certaine robustesse : un labrador, par exemple, sera moins facile à maintenir en place qu’un Yorkshire... Enfin, est-ce utile de le préciser ? Toute allergie aux poils est naturellement contre-indiquée pour exercer un tel métier.
Ensuite, et ce sont là les compétences spécifiques à son métier, le toiletteur lave, sèche, brosse ou tond. Là encore, les possibilités sont multiples : la toilette d’un teckel à poil dur et celle d’un épagneul, par exemple, sont deux choses bien différentes. Idem pour un Persan comparé à un chat nu.
Les shampooings et produits anti-parasitaires doivent être adaptés à chaque cas. D’autant qu’il faut compter avec les goûts et les exigences des propriétaires.
Pour mener à bien sa tâche, le toiletteur (qu’on surnomme parfois coiffeur pour animaux) dispose d’outils très semblables à ceux d’un coiffeur pour hommes : tondeuse et ciseaux, peignes et brosses, shampooings et crèmes démêlantes, produits anti-tiques et anti-puces, etc.
D’autre part, le toiletteur doit, de plus en plus, faire preuve de qualités de vendeur : des salons proposent à la vente certains accessoires comme des jouets, des colliers anti-puces, des gilets, des laisses, et autres friandises ainsi que certains de leurs produits de soin.
Formation, salaire et perspectives d’évolutionPour accéder à la profession de toiletteur , il n’y a a priori, pas de niveau minimum requis. Vous pouvez préparer le brevet de toiletteur ou suivre des stages de formation dispensés par certains professionnels. Assurez-vous cependant d’être bien informé quant aux formations proposées et aux établissements qui les encadrent : certaines formations sont très coûteuses et n’offrent pas nécessairement toutes les garanties de qualité que l’on serait en droit d’attendre. Pour parler plus directement, sachez repérer et éviter les arnaques !
Côté salaire :
Un toiletteur débutant ne peut espérer toucher beaucoup plus que le Smic, à moins de reprendre une clientèle et un salon déjà bien établi. Ensuite, les salaires fluctuent. Tout dépend du succès, de la clientèle, et probablement du secteur où l’on exerce !
Débutant sur le marché, vous commencerez vraisemblablement votre carrière comme assistant dans un salon déjà bien installé. Cette première expérience vous permettra de vous familiariser avec les réalités quotidiennes du métier.
Ce n’est qu’après avoir fait vos armes en tant qu’employé et acquis une solide expérience, que vous pourrez vous lancer dans l’aventure (moyennant un budget conséquent) et ouvrir votre propre salon. Vous pouvez choisir de viser le haut de gamme en ouvrant un salon élitiste, réservé à une clientèle fortunée (le cliché de la vieille dame prête à toutes les dépenses pour son caniche ou son ragdoll n’est pas complément ridicule...), ou commencer plus sagement en ouvrant un petit salon.
Quoi qu’il en soit, ceci dépendra entièrement de la somme d’argent que vous pourrez investir. En ce qui concerne les salons de luxe, dites-vous bien, si vous envisagez d’en ouvrir un, que la clientèle est probablement déjà prise.
De toutes façons, l’installation et l’ouverture d’un salon de toilettage sont coûteuses, et l’investissement de départ n’est pas forcément rentabilisé aussi vite qu’il le faudrait : c’est pourquoi de nombreux établissements ferment aussi vite qu’ils ont ouvert.